Syndrome de l’imposteur : transformer le doute en levier d’action

Syndrome de l’imposteur : quand la petite voix veut piloter… et fait caler le moteur

Le syndrome de l’imposteur touche plus de personnes qu’on ne le croit, et majoritairement les femmes. Pourtant, chacun pense être le seul à douter en secret. Lors de ma dernière rencontre en petit comité, nous avons exploré ce sentiment d’imposture sous toutes ses coutures — pas pour le faire taire, mais pour le comprendre et en faire un véritable levier d’action.

Ce que j’aime dans ces webinaires, c’est la façon dont les visages se détendent lorsqu’on réalise que nos mécanismes sont universels : la peur de mal faire, la comparaison, la procrastination, le besoin de contrôle… Le cocktail parfait pour s’auto-freiner.


Pourquoi le syndrome de l’imposteur s’invite dans nos vies ?

Nos échanges ont révélé un point commun : une petite voix intérieure qui commente tout.
Et rarement dans le bon sens.

Cette petite voix adore :

  • nous faire croire qu’on n’est jamais assez prêt·e,
  • comparer nos débuts aux réussites des autres,
  • exiger le zéro défaut,
  • nous souffler qu’il faudrait être validé·e par quelqu’un pour se sentir légitime,
  • se former, encore se former, toujours se former pour être “au top”.

Résultat : un sentiment d’imposture qui bloque l’action.
Et plus nous essayons de contrôler la peur… plus elle s’amplifie et moins nous agissons.


Mon propre syndrome de l’imposteur : un vieux colocataire

Pendant mes années à l’Éducation Nationale, j’ai longtemps performé avec l’impression d’être “à deux doigts d’être démasquée”.
Un grand classique du syndrome de l’imposteur : réussir, mais penser que ce n’est “pas vraiment mérité”.

Quand j’ai créé Lobster Coaching, ce fameux colocataire m’a suivie.
Sauf qu’en avançant, j’ai fini par comprendre ceci :

Le syndrome de l’imposteur n’est pas un ennemi. C’est un système d’alarme archaïque qui se déclenche trop fort.

Comme un homard en pleine mue : ça gratte, ça tire, et ça pousse à grandir.
(Tu peux lire l’article complet sur mon histoire ici si tu veux approfondir.)


Comment dépasser le syndrome de l’imposteur ?

1. Reconnaître ce qui est déjà là

Pas les titres.
Pas les validations extérieures.
Juste vous. Vos compétences réelles. Vos expériences.
Et ces réussites qu’on minimise en se disant : “Oh, ça, tout le monde peut le faire.”

2. Agir avant d’être prêt·e

Ne pas agir est la meilleure façon qu’il ne se passe rien.
Le moment où tout sera parfait n’existe pas.
La confiance arrive après l’action, pas avant.
Chaque pas compte — même le petit.

3. Changer le récit intérieur

Passer de :
👉 “Je vais tout rater.”
à
👉 “Je suis en train d’apprendre.”

C’est fou ce qui peut se débloquer quand nous arrêtons de nous parler comme un manager toxique !


Le syndrome de l’imposteur n’est pas un mur à escalader.
C’est une porte qu’il faut franchir pour agir.


Envie de dépasser votre syndrome de l’imposteur ?

Le replay de la conférence est disponible (n’hésitez pas à le demander).

Et si vous souhaitez en parler en privé ou élaborer une vraie stratégie pour dépasser ce sentiment d’imposture, vous pouvez réserver un appel de 30 minutes offert sur mon site (onglet Prendre RDV).

🗓️ Prochain rendez-vous :
Jeudi 1er décembre – Conférence spéciale procrastination
(Parce que procrastination et imposteur sont souvent… cousins germains.)